Investir dans une Tiny House : bonne ou mauvaise idée ?
Le marché de l’immobilier se veut évolutif. Entre les questions écologiques et les besoins de répondre à des spécificités financières, la Tiny House a fait son apparition. Investir dans une Tiny House : bonne ou mauvaise idée ? Peut-on inclure ce type de produit dans une stratégie immobilière liée à de l’investissement locatif ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre ce qu’est une Tiny House. Analysons également les dispositifs législatifs liés à ce type d’habitation. Enfin, nous serons à même de visualiser la Tiny House comme un produit immobilier locatif.
Qu’est-ce qu’une Tiny House ?
Ces petites maisons écologiques ont véritablement le vent en poupe depuis quelques années. La première Tiny House a vu le jour aux Etats Unis en 2002. L’architecte hédoniste américain Jay Shafer a voulu répondre à un besoin lié à la crise financière immobilière en Amérique. Il s’agissait de proposer des maisons nomades à des prix extrêmement accessibles. Mais tout en gardant l’idée d’une construction à la fois écologique avec une optimisation maximale de l’espace.
L’idée a plu au-delà des frontières. Désormais, on s’arrache ces toutes petites maisons pour les mettre dans son jardin, dans un espace secondaire ou même pour en faire son logement principal. Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à offrir leurs services pour réaliser de jolies Tiny House. En effet, elles attirent grâce à leurs différentes possibilités d’usage.
Un atelier d’artiste
Que l’on soit peintre ou musicien, il n’est pas toujours évident d’avoir son propre espace. La Tiny House apporte un espace supplémentaire. On peut y apposer une isolation acoustique pour un musicien. Un bon plan pour les parents dont l’ainé a décidé de se mettre à la batterie.
En se penchant du côté des investisseurs, sachez que de nombreux artistes sont à la recherche de locaux pour pratiquer leur art. Les tarifs des studios étant souvent trop élevés, la Tiny House paraît une solution plus douce pour exercer leur art.
Un bureau à la maison
L‘explosion du télétravail provoquée par la crise sanitaire, conduit à repenser l’espace attribué au bureau à a maison. Certains en ont marre des visioconférences dans la cuisine. D’autres ont du mal à supporter les allers et venues des enfants dans le salon. Mais le prix au m2 dans certaines villes ne permet pas de louer un bureau ou un espace supplémentaire. Les murs ne sont pas toujours extensibles. La solution peut aussi se trouver dans une Tiny House.
Si vous avez la chance de posséder un jardin ou un terrain qui peut accueillir une Tiny House, n’hésitez pas. Vous avez bien sûr le choix entre l’utiliser uniquement pour vous, la louer ou même la partager. Certains préfèrent travailler à plusieurs. Les espaces de co-working ont le vent en poupe. Alors, pourquoi ne pas en profiter et créer votre co-working dans votre Tiny House ? Avec une Tiny House de 15m2, vous pouvez louer ce bureau à 2 personnes, voire 3. Imaginez le rendement.
Un gîte locatif
Vous êtes tenté par l’aventure de la maison d’hôte ? A plus ou moins grande échelle, la Tiny House s’adapte. Dans un premier temps, vous pouvez commencer par en acheter une. Puis, si la démarche vous plait, achetez-en d’autres que vous placerez sur un terrain spécialement choisi pour vos chambres d’hôte.
Ces derniers temps, les investisseurs ont développé les logements insolites. Les Français sont à la recherche d’aventure et de nouveauté tout en restant proches de la nature. Dormir dans une roulotte. Passer une nuit à plusieurs mètres au-dessus de la terre, perché dans un arbre. Et pourquoi pas un week-end dans une Tiny House ?
Une résidence principale
Finalement, une Tiny House ne pourrait-elle pas être aussi une résidence principale ? Quand on parle de besoins primaires et de nécessité de revenir à l’essentiel, la Tiny House s’impose. Le loyer de cette petite maison sera bien plus avantageux pour un locataire dont les besoins restent simples. Ces mini maisons ont souvent tout d’une grande. Le strict minimum certes, mais cela reste l’essentiel.
Les dispositifs législatifs des Tiny House
On parle d’habitation alternative. Mais attention, car en France, on ne peut pas tout faire sans se préoccuper d’un certain nombre de règles. Entre les contraintes liées à l’urbanisme, les dispositifs fiscaux et les permis de construire ou de stationnement, il convient de bien se renseigner à l’avance sur ce qui est possible ou non.
N’hésitez pas à cliquer ici pour vous rendre sur le site spécialisé sur les Tiny House en France.
Finalement, s’il faut tout de même retenir quelques points importants, les voici :
– Pas de permis nécessaire si votre Tiny House est sur roues.
– Ne pas rester plus de 3 mois par an sans déclaration. Pour un stationnement durable, se référer à la loi ALUR et au PLU de votre ville.
– Ne pas oublier de l’assurer.
– Non soumis aux impôts fonciers.
La Tiny House en tant que produit immobilier locatif
Un investissement simple
Une fois le coût d’acquisition et d’assurance établi, vous n’aurez qu’à vous soucier de l’entretien. Ainsi, en fonction du lieu où votre Tiny House sera installée, votre amortissement se fera de manière plus ou moins rapide. A l’inverse d’un bien immobilier classique, le coût d’acquisition d’une Tiny House ne varie pas énormément d’une région à l’autre. En revanche, ce qui varie c’est le coût du loyer que vous proposerez.
Un complément de revenus à déclarer
Bien que cette petite maison ne soit pas soumise aux impôts fonciers, vous devez tout de même déclarer les loyers perçus. Proposez-la en résidence de tourisme ou même en résidence principale, les loyers perçus pourront rapidement rentabiliser votre investissement.
Les + et les – d’une Tiny House
Le coût d’acquisition d’une Tiny House paraît si intéressant qu’il devient judicieux de se pencher sérieusement sur la question. Qu’il s’agisse d’une stratégie LCD (Location Courte Durée), d’une location meublée ou d’un contrat classique avec un bail nu, la Tiny House s’impose. Retrouvez ici notre article pour savoir où investir en France.